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Ouverture et diversité ne veulent pas dire laxisme.

Le trouble apporté dans le Reiki par certains dévots passionnés oubliant la règle d'authenticité nécessaire, nous oblige à apporter quelques clarifications afin d'éviter les confusions et manipulations. Soyons animés de l'esprit de vérité même si cela nous amène à lâcher certains concepts et bouleverser nos croyances (souvent induites par les médias ou autres héritages de conceptions erronées).

Regardons quelques données historiques, osons affirmer sa liberté et... Réfléchir librement !

Entre 2000 et 3000 avant Jésus-Christ le Japon pratique les sacrifices humains et ne possède pas d'écriture. C'est l'époque du Jômon. Longtemps avant cette époque l'Égypte connaît les hiéroglyphes et les prêtres théologiens égyptiens pratiquaient la guérison par l'énergie grâce à l'imposition des mains mais aussi, à distance, par les mantras.

Le Christ, les apôtres et de nombreux saints ont pratiqué la guérison par imposition des mains de même que les grands maîtres Siddhas que la tradition indienne appelait les « Maîtres de l'énergie ».

En l'an 1116 Bernard de Clairvaux templier, fondateur de l'abbaye de Clairvaux et héritier de la tradition druidique possède des dons singuliers, il pratique la guérison par imposition des mains. Il étudie aussi le Coran. Au XVe siècle, Saint François-Xavier évangélisa l'Inde portugaise. À Goa en Inde il pratique la guérison par imposition des mains, il fit beaucoup de guérisons et de conversions ensuite il partit évangéliser le Japon. La technique appelée Reiki était pratiquée en Inde et en Égypte ancienne. Le Reiki est pratiquement inconnu au Japon ce qui rend très aléatoire son origine japonaise. Il se répandit en France sous la forme actuelle dès 1990.

Bouddha n'a jamais parlé d'Absolu et a toujours nié l'existence d'un noyau, d'une âme, d’une parcelle divine ou quoi que ce soit de divin chez l'homme (c'est le dogme du vide). Le Reiki est une technique reliant la parcelle individuelle de l’Etre (âme) à l'Universelle ou l’Absolu. (Premier postulat des médecines antiques égyptienne et indienne).

Les premiers écrits de la religion bouddhiste rédigée entre le IIIe et XVIIe siècle après la mort du Bouddha ne parle ni de guérison ni d'imposition des mains. Alexandra David Neel la « papesse » du bouddhisme dit avoir pu regrouper les enseignements du Bouddha sur deux pages, tout le restant n’étant que rajout ultérieur des dévots.

L'Égypte et l'Inde sont le berceau de la Tradition Primordiale. Les grands Siddhas et les Prêtres égyptiens étaient médecins et pratiquaient la guérison par l'énergie et l'imposition des mains, comme de nombreux bas-reliefs en témoignent. Tout comme le faisaient les membres de la communauté essénienne, ascètes guérisseurs issus d'Égypte, contemporaine du Christ et le Christ lui-même il y a 2000 ans.

 

 

Dans cette grande confusion regardons certains faits :

Fernand Meyer, dans la presse du CNRS écrit dans son étude sur le Tibet: « qu'il n'existe aucune trace tangible de ces pratiques au Tibet (massage tibétain, Yoga tibétain, boxe tibétaine ou Reiki tibétain).

Rimpoché Kalan l'une des figures les plus éminentes et les plus reconnues du bouddhisme tibétain, lors d'un entretien, a répondu avec clarté à une question sur le Reiki : « il n'existe aucune pratique de ce genre dans ma tradition »... Rapprocher des initiations Reiki de celle du bouddhisme Vajrayana qui demande des années de pratiques intenses et forment des lamas depuis seulement 900 ans fait sourire selon lui. Dire que le Reiki est vieux de 4000 ans et qu'il est le produit du Vajrayana tibétain (qui date au plus du Xe siècle) est au moins paradoxal. « Il est difficile d'être un guide sur les chemins que l'on ne connaît pas bien ».

Un Maître enseignant de Reiki bouddhiste et disciple de Sogial Rimpoché lui a posé la question suivante : « que pense Sogial Rimpoché du Reiki ? »

Réponse :

« Il y a de plus en plus de personnes qui pratiquent le Reiki dans les communautés bouddhistes et y trouvent un excellent complément à leurs pratiques spirituelles. »

En conclusion.

Ce souvenir, au commencement était Usui.

Sans cette connexion, aucune possibilité d'existence du Reiki Karuna, Reiki Dharma, Reiki Seichem, Usui Teate, etc.

Nous savons qu’Usui privilégiait l'intuition. Quoi de plus naturel, qu'à la suite d'une « Vraie Pratique » c'est-à-dire avec le discernement et le cœur sincère, certains aient créé leur propre voie.

Ce fut le cas de Chujiro Hayashi, ce fut le cas d'Hawayo Takata qui consciente des possibilités d'évolution liées aux Reiki disaient : « pratiquez, Reiki, vous répondra. »

La forme n'est pas l'essentiel, le fond l’est. C'est pourquoi, Usui enseignait en fonction de l'état de conscience de chacun de ses étudiants. L'enseignement devenait alors unique et pourtant universel. Le maître était sage et savait qu'il devait aider, ceux qui venaient à lui, à se connaître.

Connais-toi toi-même... Ainsi les petits poèmes (Waka), les Méditations, les Principes, les Symboles, les Mantras, les répétitions chantées (Jumon) des sons sacrés (Kototama), rien n'était oublié aux fins de parfaire l'évolution de ses élèves. Le chemin est long, des étapes sont nécessaires.

Nous avons tous à exprimer nos propres dons. Le Reiki est une grande aide pour celui ou celle qui est prêt à s'abandonner à cette force de transformation. La Vérité ultime reste à être découverte. Nous ne sommes que dans la vérité relative, c'est-à-dire la nôtre. Le plus sûr chemin est de ne pas se laisser influencer par les dogmes, par les écoles. Sentir ce qui est juste pour nous. Laisser la possibilité aux autres d'exister, ils sont sur la voie. Se rappeler que Mikao Usui était un homme qui a suivi son propre chemin d'évolution et comme le disait Hiroo Mochizuki : « il faut savoir laisser place à la créativité de chacun. » L'enseignant est là pour accompagner, pour guider, non pour faire le chemin à la place de l’autre. Que chacun suive sa route sans oublier que tout comme la rose du Petit Prince nous sommes tous uniques.

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